La Chronologie des évènements
Décembre 1998 - Juin 1999 :
La mère de Céline et moi-même avons eu une relation affective
(sans cohabitation)
Juin 1999 :
Rupture car je refuse d'entrer dans la logique familiale (haine et lamentation)
de cette famille
Juillet 1999 :
J'apprends par la rumeur que je vais être père. Je propose
à mon ex dassumer la paternité et de reconnaître lenfant
afin de participer à son éducation et son développement.
Mon ex fait courir la rumeur que je lai quittée pour ne pas assumer
lenfant.
Août 1999 :
La mère de mon enfant reconnaît lenfant en mairie avant la
naissance, le déclarant sans père, à mon insu.
Septembre 1999 :
Je reconnais à mon tour lenfant à naître en mairie.
22 Septembre 1999 :
Céline naît prématurément (après un trajet
en voiture effectué par la mère : 950 km dans une 205 GTI). Je
me rends tous les jours à la maternité, heureux dêtre
père, même si je nenvisage pas de vie commune avec mon ex.
Céline à sa naissance à la maternité de Verdun
Extrait de lordonnance du JAF du 13/04/2000
La mère de ma fille a fait appel de cette décision (voir Mars
2002)
Davril 2000 à Octobre 2000:
Jai vu Céline tous les dimanches sauf à trois reprises où
sa mère a refusé de me la présenter sous des motifs divers.
Jai déposé des plaintes pour non-représentation denfant,
auxquelles aucune suite na été données.
Octobre 2000 :
Le premier week-end où Céline a dormi chez moi sest
très bien passé. Mais elle apprenait à marcher (elle avait
à peine un an) et a fait une petite chute. J'ai rendu Céline à
sa mère avec une bosse de plus sur le front (elle en avait déjà
quelques-unes, mais cela me paraissait normal pour un enfant qui apprend justement
à faire ses premiers pas).
La mère de ma fille en a profité pour maccuser dalcoolisme,
de maltraitance et de frapper ma fille, et ne me la plus confiée.
Décembre 2000 :
La mère de ma fille me confie Céline à nouveau pour deux
week-ends et la moitié des vacances de Noël, dans un souci dapaisement
suite aux différentes plaintes que jai déposées pour
non représentation denfant. Les droits de visite et dhébergement
se sont à nouveau bien passés jusquà fin Janvier
2001.
Février 2001 :
Nous sommes convoqués par le Juge des Enfants de Verdun. De nombreux
témoignages et certificats médicaux de complaisance attestent
que je maltraite Céline et ne sais pas men occuper. Je nai
malheureusement pas de preuve du contraire. Par principe de précaution,
dans son ordonnance du 16/02/2001, la Juge des
Enfants supprime mon droit de visite et dhébergement et ordonne
une investigation par les services sociaux locaux, elle maccorde un droit
de visite en lieu neutre de 2 heures tous les quinze jours.
Extrait de lordonnance du JDE du 16/02/2001
Jai fait appel de cette décision (voir Juin 2001)
La recherche du lieu neutre pour mes visites étant difficile (finalement
ce fut un Centre Médico-Social à 20 km de mon domicile), je nai
pas vu ma fille de Février 2001 à Avril 2001.
Avril 2001 à Juin 2001 :
Les visites au CMS se passent très bien et léducatrice affectée
à leur contrôle fait un rapport qui mest favorable en vue
de lappel dont laudience se déroule le 25/05/2001.
Céline au CMS de Stenay
Juin 2001 :
Larrêt de la cour dappel de Nancy du
29/06/2001 reconnaît que je suis apte à recevoir Céline
chez moi et moctroie à nouveau un droit de visite chez moi, un
lundi sur deux.
Extrait de larrêt de la cour dappel du 29/06/2001
Juillet 2001 :
Lors dune nouvelle audience auprès du Juge pour Enfants de Verdun,
il est confirmé que je nai jamais été maltraitant
envers Céline, mais que par contre les rapports mère/fille sont
très perturbés et que la mère de ma fille cherche par tous
les moyens à méloigner et me dénigrer. La mère
de ma fille met en cause la probité des éducateurs du service
éducatif mandaté.
Dans son ordonnance du 24/07/2001, la Juge des
Enfants moctroie un droit de visite un lundi sur deux pour six mois, puis
à partir de Janvier 2002 un droit de visite et dhébergement
classique (un week-end sur 2 et la moitié des vacances scolaires).
Elle ordonne également une mesure daction éducative par
les services éducatifs afin daméliorer la relation mère/fille.
Extrait de lordonnance du JDE du 24/07/2001
La mère de ma fille a fait appel de cette décision (voir Décembre 2001)
Août 2001 à Décembre 2001 :
Les droits de visite se passent à nouveau très bien et nous
sommes suivis par les éducateurs. Entre-temps jai refait ma vie
affective et ma compagne Patricia est venue vivre avec moi.
Décembre 2001 :
Nous apprenons par les éducateurs en charge de suivre Céline que
sa mère pratique sur elle une induction dinceste, cest-à-dire
quelle est en train de la convaincre que je pratique des attouchements
sexuels sur elle. Les éducateurs (qui savent quil ne sagit
que daccusations mensongères) saisissent la Juge des Enfants, pour
lui demander dorganiser une semaine dhébergement de Céline
chez nous pendant les vacances de Noël. Dans son ordonnance
du 14/12/2001, la Juge des Enfants moctroie un droit dhébergement
de Céline du 22 au 30 Décembre et précise que la relation
mère/fille est profondément perturbée.
Lappel que la mère de ma fille a fait de la décision du
24/07/2001 est rejeté.
Extrait de lordonnance du JDE du 14/12/2001
Larrêt du 21/12/2001 de la cour dappel
de Nancy précise à nouveau ma capacité à élever
Céline et les comportements dangereux de la mère de ma fille dans
son entêtement à méloigner delle.
Céline pendant les vacances de Noël
Janvier 2002 :
La Juge des Enfants nous convoque à nouveau. Devant la gravité
et les conséquences possibles sur Céline de linduction dinceste
réalisée par sa mère, les services éducatifs demandent
le placement de Céline chez nous. Lors de laudience la Juge des
Enfants fustige le comportement de la mère de ma fille, lui demandant
de cesser immédiatement de surmédicaliser et de judiciariser les
rapports que nous avons avec Céline. Dans son ordonnance
du 23/01/2002, elle laisse à la mère de ma fille le droit
de garde de Céline pour une durée de six mois, sous conditions
que les accusations mensongères et les dénigrements du père
cessent.
Extrait de lordonnance du JDE du 23/01/2002
De Février à Juillet 2002 :
Les droits de visite et dhébergement (week-ends et vacances scolaires)
se passent très bien. Notre foyer recomposé est sécurisant
pour Céline. Les relations entre ma fille et ma compagne sont excellentes,
comme la constaté le service éducatif.
Céline, Patricia et moi
Dans son arrêt du 04/03/2002, la cour dappel
de Nancy confirme en tous points le jugement du JAF du 13/04/2000, précisant
à nouveau que les tentatives de la mère de ma fille pour méloigner
de mon enfant sont vaines et dangereuses pour lenfant.
Extrait de l'arrêt de la cour dappel du 04/03/2002
30 Juillet 2002 :
Audience devant la Juge des Enfants. Malgré les avertissements de Janvier
de la Juge, la mère de ma fille arrive à laudience avec
un certificat de complaisance dun psy. Ce dernier relate que Céline
raconte quelle subit des attouchements sexuels de Monsieur Caca,
mais dun autre côté affirme que la petite fille est en bonne
santé avec sa mère et na pas de trace de ces actes. Le rapport
des éducateurs est lui très positif à notre égard.
Dans son ordonnance du 01/08/2002, la Juge ordonne
le placement provisoire de Céline chez nous pour une durée de
six mois, précisant que le comportement de la mère continue de
mettre Céline en danger.
Extrait de lordonnance du JDE du 01/08/2002
La mère de ma fille a fait appel de cette décision (voir 22
Août 2002)
31 juillet 2002 :
Dans le but de ralentir l'application de la décision de la Juge des
Enfants, la mère de ma fille dépose une requête de contestation
de paternité auprès du Juge aux Affaires Familiales (trois ans
après la naissance de notre enfant !...). C'est une procédure
longue qui n'interferera pas avec la suite des évènements.
1er Août 2002 :
Lorsque nous nous présentons, ma compagne et moi, pour chercher Céline,
nous devons faire face à une manifestation (voir article de lEst
Républicain du 02/08/2002) et un refus de présenter lenfant.
Nous déposons plainte à la gendarmerie locale pour non représentation
denfant.
La manifestation du 01/08/02 lors de la non-représentation denfant
2 Août 2002 :
Lorsque les gendarmes se rendent au domicile de la mère de ma fille,
celle-ci refuse de dire où elle est cachée. Céline a été
mise en lieu sûr.
Malgré leurs recherches sur le canton, les gendarmes ne trouvent pas
Céline.
Article de lEst Républicain
du 02/08/02 relatant la manifestation
5 Août 2002 :
Nous déposons plainte auprès du Procureur de la République
de Verdun pour enlèvement denfant. Celui-ci ordonne à la
gendarmerie locale deffectuer des recherches sur le canton et dentendre
une nouvelle fois la mère. Aucun des moyens extraordinaires nécessaires
à la recherche dun enfant disparu nest mis en place.
Sans ces moyens (Cellule de recherche, mandat de recherche national et international,
écoutes téléphoniques, perquisitions, gardes à vue,....),
et du propre aveu de lAdjudant Chef de la gendarmerie locale, les gendarmes
nont aucune chance de localiser Céline.
Seul constat : Céline nest pas avec sa mère et cette dernière
continue à mener une vie normale (elle travaille normalement).
Mon Avocat et moi même harcelons la gendarmerie et le procureur
afin quils mettent en place une recherche efficace de Céline, sans
réaction de leur part.
Article de lEst Républicain
du 19/08/02 : Cette association a été crée spécialement
pour défendre la mère de Céline
22 Août 2002 :
Audience de la cour dappel de Nancy. La mère de ma fille continue
de refuser de me confier Céline et refuse de collaborer avec la justice,
malgré les mains tendues du président de la cour dappel.
Elle sentête à vouloir me faire accuser dabus sexuel
sur ma fille. Le déroulement de laudience (mis en délibéré
pour le 29/08/2002) ne fait aucun doute sur le fait que le placement de Céline
chez nous sera confirmé. Mais lattitude jusquau-boutiste
de la mère de ma fille laisse craindre le pire. Lors de laudience
le représentant des services éducatifs a clairement déclaré
que Céline était en danger chez sa mère et quelle
serait en sécurité chez nous.
29 Août 2002 :
Dans son arrêt du 29/08/2002, la cour dappel de Nancy confirme la
décision du Juge des Enfants du 01/08/2002 de placement de Céline
chez nous.
Extraits de larrêt de la cour dappel
du 29/08/2002
1ère Quinzaine de Septembre 2002 :
Malgré un harcèlement incessant de notre part (avec mon avocat),
toujours pas de réaction de la justice, si ce n'est une convocation de
la mère de ma fille en cour Correctionnelle pour le 18/09/2002 au motif
de simple "non-représentation d'enfant". Les gendarmes de leur
côté réalisent 3 perquisitions au domicile de la mère,
sans résultat.
9 Septembre 2002 :
Devant cet situation d'immobilisme, nous décidons d'alerter la presse,
et le Républicain Lorrain sort un article, annoncé à la
Une relatant les évènements. : Nous avons contacté le journaliste
afin de rendre l'affaire publique dans le but de mobiliser la justice.
Article du Républicain Lorrain du 08/09/2002
18 Septembre 2002 :
Lors de l'audience en Correctionnelle pour non-représentation d'enfant,
la mère de Céline demande le renvoi :son avocat l'a lâchée
(Me Vicq, bâtonnier de Nancy), et son nouvel avocat belge plaide qu'il
n'a pas eu le temps d'étudier le dossier et donc de préparer la
défense de sa cliente. La demande de renvoi est acceptée et l'audience
fixée au 9 Octobre. Mais durant la discussion autour de la demande de
renvoi, le substitut du procureur évoque la disparition de l'enfant et
met en garde la mère de Céline : si l'enfant n'est pas rendue,
un mandat de dépôt sera demandé lors de l'audience du 9
Octobre. La présidente ajoute que sa décision sera fortement dépendante
du comportement de la mère d'ici là. L'audience et l'affaire en
général sont particulièrement bien relayées par
la presse régionale, (France 3 région dans le 19/20 du 18/09/2002,
le Républicain Lorrain et l'Est Républicain dans leurs éditions
du 19/09/2002). Les déclarations de la mère de Céline à
la presse sont de plus en plus inquiétantes : "J'irai jusqu'au bout",
"j'irai en prison s'il le faut pour protéger ma fille", "c'est
une question de vie ou de mort", "j'ai des appuis", "les
rapports des éducateurs sont mensongers",...
19 Septembre 2002 :
A 21h00, Nous recevons un appel de notre avocat qui sort du bureau du Juge d'instruction,
le déroulement de l'audience de la veille et le tapage médiatique
qui l'ont suivie accélèrent enfin la procédure : le Juge
d'instruction veut nous entendre d'urgence à la première heure
le lendemain.
20 Septembre 2002 :
Le doyen des Juges d'instruction nous reçoit pour ouvrir l'enquête
et une commission rogatoire pour la plainte avec constitution de partie civile
déposée le 5 Août et réceptionnée le 14 Août
(sic !). La caution est fixée symboliquement à 150 €. La
commission rogatoire est ouverte immédiatement et transmise dans l'après-midi
à la gendarmerie locale. Nous nous assurons que la communication a bien
fonctionné entre le parquet et la gendarmerie en nous y rendant, on nous
assure qu'enfin les moyens vont être mis en oeuvre pour retrouver Céline.
22 Septembre 2002 :
Céline “ fête ” ses 3 ans, avec sa mère et sans
que nous ne sachions où elle est.
1er Octobre 2002 :
Lors d'une visite de courtoisie à la gendarmerie locale, pour savoir
où en est l'enquête, nous apprenons que pour des raisons "techniques"
et "organisationnelles" l'enquête n'a pas avancé du tout.
On nous promet que cela démarrera ce même jour. Cela fait 2 mois
que Céline a disparu. Les écoutes téléphoniques
commenceront effectivement le lendemain 2 Octobre.
Vendredi 4 Octobre 2002 :
La gendarmerie nous averti que les écoutes sont fructueuses, qu'ils ont
une piste dans le Sud de la France. Mais la localisation de Céline n'est
pas encore réalisée. Il y a des contacts avec une cabine téléphonique.
On nous pose des questions sur le lieu supposé, nous n'avons pas d'informations
supplémentaires à donner. Selon les écoutes, la mère
de Céline la rejoint pour passer le week-end. Les gendarmes envoient
alors des hommes en planque près de la cabine téléphonique
identifiée.
Samedi 5 Octobre 2002 :
Vers 19h00, nous sommes convoqués en urgence à la gendarmerie.
On nous explique que Céline est localisée, qu'une intervention
va être réalisée et que notre présence sur place
est indispensable. Nous devons préparer des affaires pour quelques jours
et être le Dimanche soir à 20h00 “autour de Béziers”.
On nous contactera sur GSM.
Dimanche 6 Octobre :
Nous faisons les 900km de route pour nous rendre à Béziers. Premier
coup de fil des gendarmes : "rendez vous au commissariat d'Agde à
21h00". Suit un autre coup de téléphone : "Cela ne se
passe pas comme prévu, planquez-vous dans un hôtel et venez au
commissariat Lundi matin à 8h30...". La tension nerveuse est à
son maximum, mais nous suivons les consignes à la lettre.
Lundi 7 Octobre :
A 8h25, nous garons notre voiture devant le commissariat de police d'Agde, lorsque
nous tombons nez à nez avec la mère de Céline et son compagnon,
dans leur véhicule. Ils venaient probablement de faire le plein à
la station service voisine, Céline n'est pas avec eux. Ils nous voient
et partent en trombe. Nous nous précipitons dans le commissariat, une
patrouille renforcée mixte (gendarmerie et police) part immédiatement
au domicile des rapteurs de Céline.
On nous demande d'attendre dans le hall du commissariat. Les forces de police
arrivent in-extremis au moment où la mère de Céline vient
de l'installer dans sa voiture pour prendre la fuite une nouvelle fois. Ils
interceptent Céline, sa mère et le compagnon.
Nous faisions pour notre part les cent pas dans le hall du commissariat lorsque
nous avons vu arriver le compagnon de la mère de Céline encadré
par deux gendarmes, à ma vue et en plein commissariat de police il tente
de se jeter sur moi, mon amie s'est interposée et quatre policiers l'ont
immobilisé et menoté.
Nous avons ensuite été appelés, ma compagne et moi, dans
un bureau ou se trouvait Céline et sa mère. J'ai pris Céline
dans mes bras, elle pleurait de peur vu la violence dont elle avait été
témoin. Nous sommes partis dans une autre pièce, Céline
un gendarme et moi-même.
Le contact a été rétabli tout de suite et Céline
riait déjà cinq minutes plus tard.
Sur les conseils des policiers nous sommes partis tout de suite, les rapteurs
restant en garde à vue quelques heures. On nous conseilla de ne pas rentrer
chez nous, mais plutôt de se faire oublier quelques jours.
Nous sommes allés passer quatre jours dans ma famille en région
parisienne.
Au bout d'une heure de voiture Céline nous a demandé : “Pourquoi
vous n'êtes pas venus me chercher plus tôt ?”.
Céline lors de notre premier arrêt sur l'autorouteaprès sa récupération “musclée”
Mercredi 9 Octobre :
Alors que nous nous remettons de nos émotions du week-end, et que Céline
renoue contact avec ma famille et surtout son cousin et sa cousine, laudience
correctionnelle pour non-représentation a lieu au TGI de Verdun.
La mère de ma fille arrive soutenue par son habituel club de supporters
(Maire, curé, association, amis, etc...). Sa défense
est assurée par une nouvelle avocate belge, apparemment peu au fait des
us de la justice de la République. Alors que les réquisitoires
du Procureur et lintervention de la Juge sont on ne peut plus clairs,
la plaidoirie de la défense est une fois de plus très agressive.
Nous avons les preuves que Céline est victime dabus sexuels
de la part de son père, De nombreux experts ont vus Céline...,
Le curé est ici, prêt à témoigner,...
La Juge écarte ces pièces et témoignages, du fait quils
nont pas été présentés en temps et en heures,
mais surtout , convaincue quils ne sagit là que de nouveaux
mensonges.
A la barre, la mère de Céline affirme quelle est convaincue
des abus sexuels, et quelle a enlevé sa fille pour la protéger.
Que si cétait à refaire, elle le referait.
Le Procureur requiert une peine exemplaire et de la prison ferme, il ne sera
pas suivi en cela par la Juge. Mais la condamnation reste lourde pour une simple
non-représentation denfant : 10 mois de prison avec sursis et 800
€ damende.
Cette audience a été très médiatisée, donnant
loccasion à la mère de Céline de réitérer
ses accusations publiquement.
Le parquet et la mère de ma fille ont fait appel de cette décision
(pour des motifs opposés bien entendu).
17 Octobre 2002 :
La Juge des enfants modifie le droit de visite et dhébergement
de la mère de Céline en droit de visite encadré en milieu
neutre, dans son ordonnance du 17/10/2002, afin
de se prémunir dun nouvel enlèvement et de linduction
dinceste (par persuasion tant que par de trop nombreuses visites médicales).
Extrait de lordonnance du JDE du 17/10/2002
Novembre 2002 :
Les expertises psychiatriques ordonnées en Août, peuvent enfin
avoir lieu. Le psy me reçoit dabord seul, puis avec Céline.
Céline réagit mal dans un premier temps à cette consultation.
Elle refuse de parler au psy et se blottie dans mes bras. Elle refuse également
de dessiner. Nous comprenons alors que sa mère lui a imposé à
plusieurs reprises cet exercice, mais en faussant les règles du jeu :
Céline devait dire des mensonges et faire de vilains dessins afin de
faire plaisir à sa mère. Une fois rassurée, Céline
réagit mieux devant le psy et lentretien se termine bien.
Les droits de visite encadrés commencent. Céline est mitigée
à leur approche : elle est évidement contente de voir sa mère,
mais apparaît très déstabilisée avant et après
chaque visite. Elle a besoin dêtre rassurée et réconfortée.
Elle cherche surtout cela auprès de ma compagne qui assure parfaitement
son rôle de belle-mère. De son côté, la mère
de Céline ne peut sempêcher de continuer dans son attitude
irresponsable : elle accuse les éducateurs chargés dencadrer
les droits de visite de tous les maux et de collusion avec nous. Elle effectue
elle-même un contrôle génital sur Céline (Maman
ma baissé la culotte, parce quelle était pas bien
mise, nous racontera Céline). Et enfin elle pourrie Céline
de cadeaux à chaque droit de visite, cadeaux tous orientés afin
de faire peser la situation pour Céline (une Barbie avec un enfant, un
baigneur rappelant le séjour forcé dans le Sud,...).
Janvier 2003 :
Céline sinstalle dans sa nouvelle vie. Nous cherchons à
lui donner ce quelle na jamais eu : une vie stable et ordonnée.
Nous linscrivons à lécole, lui faisons rencontrer
des enfants de son âge. Cela se passe bien. Evidemment, Céline
qui a toujours vécu dans un milieu surprotégé attrapera
plusieurs virus à lécole. La mère de Céline
saute sur loccasion pour nous accuser de défaut de soin.
22 Janvier 2003 :
Nouvelle audience devant la Juge des enfants. A la lumière des faits
récents, mais surtout des expertises psychiatriques, la situation de
Céline est de nouveau considérée.
Les éducateurs chargés de Céline recommandent le prolongement
du placement de Céline chez nous, et des droits de visite toujours encadrés
et en milieu neutre. Ils pointent de nouveau du doigt le fait que les actes
posés par la mère de Céline sont en désaccord avec
son discours. Les expertises psychiatriques sont sans équivoque : Alors
que je suis analysé comme tout à fait apte à élever
Céline et lavé de toute suspicion dattouchement sexuel,
lexpert met en lumière les troubles graves dont souffre la mère
de Céline. Elle souffre de troubles psychiatriques nécessitant
des soins médicamenteux et psychiatriques. Elle présente des signes
inquiétants de paranoïa et narcissisme. Elle considère son
enfant comme sa chose. Son état est incompatible avec léducation
de son enfant. Elle ne se rend pas compte de sa maladie et la nie. Mme X nest
pas prête à se soigner.
La mère de Céline nie tout en bloc, dénonce un complot
entre lexpert, les éducateurs et moi-même. Elle demande une
contre-expertise (à sa charge). Elle reconnaît tout de même
devant la Juge quelle ne croit pas aux attouchements sexuels et à
la maltraitance. Détail de procédure : La mère de Céline
sest présentée sans avocat (et sans savoir pourquoi son
avocate belge nest pas venue...); mais elle a payé un avocat pour
la défense de Céline. Céline nayant pas été
convoquée à laudience, ce dernier est resté muet
et a juste envoyé la facture à la mère de ma fille. il
ne connaissait dailleur rien du dossier une demi-heure avant laudience.
A laudience la mère de Céline annonce quelle est de
nouveau enceinte.
Dans son ordonnance du 27/01/2003, la Juge des
Enfants prolonge le placement de Céline chez nous pour une durée
dun an, reconduit le droit de visite encadré en demandant quil
soit rallongé (une heure et demie tous les quinze jours, contre une heure
auparavant). Elle précise dans les attendus quun droit dhébergement
est conditionné par des soins psychiatriques.
Extrait de lordonnance du JDE du 01/08/2002
La mère de ma fille a fait appel de cette décision.
A Suivre....
Malheureusement, l'histoire n'est pas finie.
A venir :
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